Pascal Dereau
Consultations
Consultations psychologiques, Psychothérapie & Psychotraumatologie
Mon activité principale concerne la pratique de la psychothérapie. Celle-ci s’articule autour de l’utilisation des approches thérapeutiques suivantes : la thérapie brève, la thérapie orientée vers la solution, la thérapie systémique, l’hypnose éricksonienne, l’ACT et l’EMDR.
Les problématiques rencontrées sont celles que l’on retrouve habituellement dans le champs de la santé mentale.
Formé à la thérapie EMDR en 2005, la psychotraumatologie prend une place importante dans mon travail.
Dans la vie, nous pouvons être confrontés à des évènements tellement difficiles que nous ne pouvons plus faire face.
Il peut s’agir de la perte d’un être proche, d’un viol ou autre abus sexuel, d’un accident avec parfois des blessures associées, de harcèlement moral, de violence conjugale, de menaces ou d’être témoin d’un événement traumatisant.
Des événements tels que les catastrophes naturelles, les guerres ou autres violences aggravantes peuvent également contribuer à un traumatisme psychique. Les évènements durant l’enfance sont particulièrement traumatisants car ils impactent directement l’identité. On parle ici de traumatismes précoces, et de troubles de l’attachement.
Le traumatisme psychologique s’exprime très souvent par un trouble de stress post-traumatique mais également par des troubles de l’humeur, des troubles de la personnalité, des troubles de l’alimentation, des troubles anxieux généralisés, des symptômes dissociatifs, des maladies liées aux stress, etc…
L’EMDR et la Somatic Experiencing, après avoir stabilisé le patient, permettront à celui-ci de se confronter en toute sécurité aux souvenirs traumatiques afin de les désensibiliser.
Passionné par la plongée sous-marine, je suis aussi amené à traiter régulièrement des personnes ayant eu des problèmes, voire des traumas, en plongée. L’utilisation de l’hypnose éricksonienne et de l’EMDR trouve ici tout son sens et permet de traiter le trauma relativement rapidement.
Vous trouverez des informations plus concrètes sur les modalités contractuelles des consultations via ce lien.
Possibilité de travailler en visioconférence
Plongée et traumatismes
Quand la psychothérapie peut être au service d’une passion…
Comme d’autres sports, la plongée sous-marine n’est pas toujours sans risque. Un gros stress, voire un accident de plongée, peut compromettre la pratique de ce sport. L’EMDR permet de dépasser l’évènement…
Alliant ma pratique de psychothérapeute et ma passion, à savoir la plongée sous-marine, je suis amené à rencontrer de temps en temps des personnes qui ont envie de se mettre, ou de se remettre, à la plongée.
Souvent, ces personnes ont des appréhensions à se lancer dans ce sport fabuleux. Ces futurs plongeurs ont, par exemple, peur d’être sous l’eau, peur de ne plus pouvoir respirer, ou encore, peur d’avoir un accident.
Il arrive également que des plongeurs certifiés aient des craintes, voire des peurs importantes, de replonger. Cela survient le plus souvent suite à une mésaventure en plongée.
En tant qu’Instructeur (non-actif) IANTD, Divemaster PADI et psychothérapeute, je suis donc amené à aider ces personnes à pratiquer, ou à repratiquer, la plongée sous-marine.
Les approches habituelles utilisées en thérapie brève pour d’autres types de peurs, ainsi que celles issues de l’hypnose ericksonienne et de l’EMDR sont efficaces pour permettre à une personne de surmonter ses craintes dans ce domaine.
Après quelques consultations, vous pourrez plonger en ayant surmonté toutes vos craintes. Et que vous soyez ou non déjà certifié, vous plongerez dans d’excellentes conditions de sécurité.
Possibilité de travailler en visioconférence
Pascal Dereau
Quelles sont mes approches thérapeutiques ?
Au cours de mes consultations, en fonction de la problématique rencontrée par le patient, telle ou telle approche sera mise en avant afin d’offrir le meilleur accompagnement possible.
Mes principales approches sont: la thérapie brève, l’EMDR, l’hypnose éricksonienne, la thérapie orientée solutions, la thérapie familiale, l’ACT & la Mindfulness therapy.
Ces thérapies ont l’avantage d’avoir prouvé leur efficacité au sein de la communauté scientifique au niveau mondial.
Qu’est-ce que la thérapie brève ?
Si la thérapie analytique a pour but la compréhension des « causes profondes » des problèmes, la thérapie brève s’inscrit plus dans une logique de « comment faire pour aller mieux » que de savoir « pourquoi on va mal ».
La thérapie brève a donc pour objectif premier le changement, et s’inscrit dans la même optique que la thérapie éricksonienne. En fait, il faudrait davantage parler de thérapie stratégique que de thérapie brève.
Par « thérapie brève », on fait référence au nombre de séances de consultation nettement moins important que dans un cadre analytique. La durée de la psychothérapie est aussi beaucoup plus courte : il est ici hors de question de s’embarquer dans une thérapie pendant 10 ou 15 ans… Vous devez savoir qu’une thérapie doit être la plus brève possible pour le confort du patient, mais se doit d’être aussi longue que nécessaire…
Il s’agit donc d’une pratique où le thérapeute a pour objectif de développer toutes les stratégies possibles pour obtenir un changement. C’est pourquoi il est plus juste de parler de thérapie stratégique.
Comment ça se passe ?
Les premières séances visent à définir et analyser comment les problèmes se posent concrètement pour la personne qui consulte.
Il s’agit ensuite de se mettre d »accord, si la personne consulte pour différentes difficultés, sur le ou les problèmes prioritaires à travailler en premier lieu. Il s’agira de se pencher sur ce qui est le plus important pour la personne qui consulte, ou sur ce qui est le plus facilement solutionnable. Il faut savoir que ce premier changement pourra induire, avec un peu plus de facilité, d’autres changements concernant les autres problèmes.
Lorsqu’on aura une description concrète du problème, il s’agira de prendre du temps pour analyser comment la personne s’y prend pour rester « coincée » dans son problème. L’accent sera mis sur ce qu’on appelle les tentatives de solution du patient : ce sont les solutions que le patient utilise et qui entretiennent son problème. Il va de soi que l’on se penchera aussi sur les solutions que le patient utilise déjà et qui lui apportent déjà un changement. Il sera encouragé à poursuivre dans ce qui est efficace, dans ce qu’il fait de bien. Pour vous illustrer ce concept de tentative de solution, voici deux exemples :
Une personne ayant développé une phobie de l’ascenseur évitera le plus souvent de le prendre. Le fait de prendre les escaliers constituera une tentative de solution qui entretient sa peur. La thérapie consistera à « désapprendre » cette solution.
Une personne vient de connaître une rupture sentimentale et se réfugie dans l’alcool. Son problème n’est pas à proprement parler la boisson mais bien cette rupture. A travers cette tentative de solution que constitue l’alcool, elle se soulage momentanément de sa souffrance et l’entretient… La thérapie consistera à lui apprendre d’une part à gérer cette rupture et, d’autre part, à apprendre à utiliser d’autres solutions que la boisson quand elle ne va pas bien.
En prenant en compte les croyances de la personne, c’est donc sur ses tentatives de solution que les stratégies thérapeutiques vont porter. L’objectif est ici de « désapprendre » ces solutions inadéquates pour en apprendre d’autres.
Afin de bien accompagner le patient, il s’agira de se fixer tout d’abord de petits objectifs à atteindre. A l’image d’une boule de neige qui dévale la montage en créant et en entraînant d’autres boules de neige, ces premiers objectifs atteints provoqueront à leur tour d’autres changements.
Comment ça se passe ?
Si parfois nous souhaitons faire une démarche de psychothérapie individuelle, il arrive aussi qu’il soit nécessaire de consulter avec son conjoint, voire avec le reste de la famille.
La thérapie de couple ou de famille trouve son intérêt dans le fait qu’il est souvent très important de restaurer un dialogue, une communication, entre des personnes qui ne se parlent plus ou en tout cas très mal.
Dénouer les conflits, désamorcer les escalades symétriques, sortir des schémas relationnels rigidifiés, restaurer une écoute, mettre de l’équilibre dans la famille, sont quelques uns des objectifs de la thérapie systémique.
Steve de Shazer et Bill O’Hanlon ont tous deux été les élèves de Milton H. Erickson avant de devenir ses collaborateurs. Parce qu’ils ont toujours été intéressés par le fait de savoir comment se débrouille une personne dans les moments où elle n’est pas confrontée à son problème, tous deux ont développé une approche plus solutionniste de la thérapie : la Thérapie Orientée vers la Solution.
Quelques postulats de base :
Les patients ont des ressources et des points forts pour résoudre leurs problèmes.
Le changement est permanent. Il s’agit donc de se poser la question suivante : « Que doit-il se produire pour poursuivre le changement ? ».
Le rôle du thérapeute est de repérer et d’amplifier le changement.
En général, il n’est pas indispensable d »en savoir beaucoup sur le problème pour le résoudre.
Il n’est pas nécessaire de connaître la cause ou la fonction d’un problème pour le résoudre. « Seriez-vous satisfait si le problème disparaissait, même sans savoir jamais ce qui l’avait provoqué ? » est une question très appréciée par les patients.
Un petit changement est la seule chose qui soit nécessaire. Par la suite, il s’agit d’intensifier les changements apportés par le client.
Les clients définissent eux-mêmes les objectifs à atteindre.
Il est possible d’obtenir des changements rapides ou de résoudre rapidement les problèmes.
Il n’y a pas une façon « juste » de voir les choses.
L’intérêt est centré sur un objectif réalisable et qui peut être changé.
En quoi consiste la thérapie orientée vers la solution ?
Dans cette pratique thérapeutique, il s’agit de faire naître l’idée que les patients ont toutes les aptitudes et les ressources nécessaires pour résoudre le problème qui les amène en consultation. A travers des questions, des présuppositions et un langage d’action, le thérapeute va introduire chez le patient des idées et des attentes de changement. Globalement, il va s’intéresser à la vie différente que le patient pourra mener lorsque la thérapie sera terminée et réussie, à ce qu’il fera de différent.
Une première tâche pour le thérapeute orienté vers la solution consiste à « dépathologiser » le problème. Il est souvent très utile de considérer la situation du client comme normale, ses difficultés comme faisant partie de la vie de tous les jours et non comme des problèmes psychologiques ou pathologiques. Si le thérapeute n’arrive pas à faire en sorte que son patient améliore la perception de ses difficultés, il s’agira alors de négocier avec lui un problème que l’on pourra résoudre.
Tout au long des entretiens, le thérapeute va modifier la perception de la situation du patient, et donc son langage. Des mots de plus en plus positifs qui atténuent la vision du problème vont être introduits dans la conversation. Le temps des verbes va être progressivement changé afin de situer le problème dans le passé et les solutions dans le présent et l’avenir. Le thérapeute utilise ainsi un langage d’action.
Les clients sont amenés à formuler des réponses qui sont auto-valorisantes et qui mettent en relief les points de la problématique abordée. Des remarques telles que « Votre façon d’aborder les choses paraît différente de la semaine dernière » permettent au patient de renforcer son estime de soi. Beaucoup de questions sont destinées à recueillir des informations sur les exceptions au problème (moments où les choses se passent bien), sur les solutions trouvées dans le passé pour le problème actuel, et sur les points forts de la personne. Quand le patient ne peut pas se souvenir d’exceptions, et qu’il ne semble y avoir ni solution actuelle ni solution ancienne sur lesquelles s’appuyer, le thérapeute posera des questions orientées vers l’avenir. De cette manière, le patient va pouvoir commencer à intégrer comment il vivra lorsque son problème n’existera plus. Restera alors la tâche de lui apprendre à mettre tout cela en pratique, en prenant soin de bien suivre son rythme…
Qu’est-ce que la thérapie d'acceptation et d'engagement ?
La Thérapie d’Acceptation et d’Engagement – ACT (prononcé “acte”, en anglais Acceptance and Commitment Therapy) – est une nouvelle forme de Thérapie Comportementale et Cognitive (TCC) scientifiquement évaluée.
Comment peut-on se retrouver coincé dans la lutte intérieure ?
Au pires moments de la vie – ou même quand tout est tranquille – nous arrivent des pensées déplaisantes, des émotions négatives, des sensations douloureuses, ou encore des souvenirs pénibles, et qui nous font souffrir.
En cherchant à se débarrasser de cette souffrance intérieure, il est aisé de se retrouver « coincés » dans la lutte. On s’épuise alors dans un combat qu’il est rare de gagner. Pendant ce temps, la vie s’écoule et il ne reste plus d’énergie pour avancer vers les choses qui sont vraiment importantes dans la vie.
Personne ne choisi de se retrouver coincé… En se basant sur une nouvelle théorie du fonctionnement de l’intelligence humaine, la Théorie des Cadres Relationnels (TCR) l’ACT explique comment le piège peut se refermer sur nous. Plus de 100 études publiées dans des journaux scientifiques valident la TCR.
Sortir de la lutte et choisir la vie
Mais savoir comment nous pouvons nous retrouver piégés ne nous aide pas nécessairement à nous sortir du trou ! Au delà de « comprendre pourquoi », l’ACT c’est avant tout des méthodes concrètes qui permettent d’avancer.
L’ACT entraine l’Acceptation au service de l’Engagement. Vivre avec ce que nous ressentons – au service d’avancer vers ce qui est important. L’ACT est une méthode progressive qui permet l’apprentissage d’une nouvelle façon de vivre avec nos pensées et ressentis difficiles. Quand la lutte n’a pas marché – ou ne marche plus – l’ACT propose une alternative pragmatique qui permet de retrouver le chemin de ce qui est vraiment important pour nous dans la vie. L’ACT est une méthode progressive et pragmatique permettant une évolution graduelle.
Principes de l'ACT
L’ACT est basé sur six processus de bases faisant l’objet d’études scientifiques : la pleine conscience, la distanciation d’avec les pensées, le moi profond, l’acceptation, les valeurs, l’action engagée.
L’ACT entraine :
- l’observation du vécu intérieur (pensée, émotions, sensations), c’est à dire la pleine conscience
- la distanciation d’avec ce que nous disent ces pensées qui nous collent
- la connexion avec l’expérience profonde de soi
- l’acceptation de nos ressentis et pensées difficiles (qui n’est pas la résignation !)
- la reconnaissance de ses valeurs et directions de vie personnelles
- l’action engagée en direction de ce qui est important à chacun et chacune d’entre nous
Développement personnel
L’ACT n’est pas qu’une thérapie mais s’applique plus largement à la manière que nous avons de vivre avec nos ressentis et pensées intérieurs et s’applique également à la gestion du stress et à l’amélioration des performances personnelles, professionnelles et sportives. L’ACT est une forme de thérapie relativement nouvelle en France et dans le monde francophone.
En résumé L’ACT est une approche scientifique qui s’adresse à tout le monde basée sur la pleine conscience, l’acceptation et l’action qui nous apprend à lutter moins contre nos ressentis et avancer vers ce qui est vraiment important pour nous dans la vie.
Une philosophie de vie
L’ACT est une approche profonde qui, au delà de ces aspects thérapeutiques, constitue une philosophie de vie.
La sérénité d’accepter les choses que nous ne pouvons changer ; Le courage de changer celles que nous pouvons changer ;La sagesse de reconnaitre la différence.
La célèbre prière de la sérénité de Reinhold Niebur résume bien cette philosophie de vie empreinte d’humanisme et de compassion envers ses propres souffrances comme envers celle des autres, mais aussi d’une philosophie active d’engagement dans la vie au service d’incarner aux travers de nos actions quotidiennes les qualités humaines qui ont pour nous le plus de valeur.
Le modèle ACT touche ainsi chacun et chacune d’entre nous dans ce que nous avons de plus profond et de plus précieux, et adresse directement un message d’espoir doublé d’un appel à l’action.
Cette philosophie, bien qu’entièrement séculaire présente des parallèles avec nombre de traditions spirituelles venues du monde entier : bouddhisme, soufisme, christianisme et ne s’oppose à aucune théologie.
Reconnaitre sa vulnérabilité, ses peurs et ses zones d’ombres, les accueillir avec douceur, bienveillance et compassion plutôt que chercher à les nier, les cacher à soi-même ou aux autres ou encore à les modifier. Une telle approche appliquée au delà des seules individus à le pouvoir de transformer en profondeur le monde dans lequel nous vivons.
Que se passerait-il par exemple si, en matière de discrimination nous acceptions de reconnaitre les préjugés que notre histoire personnelle et collective a programmés en nous plutôt que les nier dans ce jeu sans fin où c’est toujours l’autre, jamais nous qui a des préjugés ? Que se passerait-il si, tous en reconnaissant ses pensées qui nous accrochent, nous choisissions d’agir en direction de nos valeurs et organisions nos écoles, lieu de travail et système de santé autour d’une telle philosophie ?
L’ACT ça marche pour quoi ?
L’ACT est une thérapie scientifiquement validée. Cela signifie que dans le monde entier, des équipes de chercheurs, universitaires et cliniciens, étudient et valident tant les processus sous-jacents à ACT, que les résultats des thérapies ACT (individuelles, en groupe et au moyen de livres de bibilothérapie).
L’efficacité de l’ACT a été démontré pour des problèmes aussi variés que :
- Le Stress Professionnel
- La Phobie Sociale (la peur des autres)
- Le Trouble Obsessionnel Compulsif
- La Dépression
- L’Agoraphobie (la peur d’avoir une attaque d’angoisse et de se retrouver sans accès aux secours)
- L’Anxiété Généralisée (se faire du souci en permanence)
- La Trichotillomanie (s’arracher compulsivement poils et cheveux)
- La Douleur Chronique de l’Adulte et de l’Enfant
- L’Epilepsie Résistante au Traitements Médicamenteux
- La Psychose avec Hallucinations Auditives
- Les Troubles Alimentaires
- La Dépendance Tabagique
- La Dépendance Polytoxicomanique (consommer sans mesure différents produits psychotropes)
- Le Troubles de la Personnalité Borderline (impossibilité de former des relations stables, colères, auto-mutilation et tentatives de suicide)
- Les Problèmes Relationnels et de Couple
- Le Stress Post-Traumatique (ne pouvoir se débarrasser du choc causé par une expérience traumatique passée)
- Le Cancer en phase Terminale
- Le Diabète de Type 2
- Les performances des joueurs d’échec !
Les recherches sur l’efficacité et les indications de l’ACT continuent. A ce jour aucune condition étudiée n’a empiré après un traitement ACT.
Les résultats les plus significatifs de l’ACT se mesurent en qualité de vie retrouvée.
L’ACT permet de s’orienter de nouveau, par ses actions, en direction de ce qui compte vraiment pour vous dans la vie. Par exemple l’ACT permet de mieux être soi-même dans les différents domaines et rôles qui peuvent compter dans la vie : relations intimes, familiales et amicales, loisirs et développement personnels, entretien physique, travail et formation, spiritualité.
Ces résultats sont souvent obtenus alors que les expériences intérieures difficiles restent présentes. Mais même présentes, leur impact sur la vie diminue de manière significative, ainsi que la souffrance qui nait de ne pouvoir gagner son combat contre sa souffrance.
L’ACT permet de se décoincer quand on se retrouve coincé. Son utilisation dans des contextes professionnels et sportifs indique aussi qu’ACT peut permettre d’intervenir ‘en amont’ des problèmes et d’ainsi éviter de se retrouver coincé.
Écrit par Benjamin Schoendorff, 2009
Milton H. Erickson
Milton Erickson, psychiatre américain, a été très tôt confronté à de gros problèmes de santé. De par ses attaques de poliomyélite, il sera très rapidement amené à apprendre, par lui-même, des techniques d’auto-hypnose.
Il consacrera donc une très grande partie de sa vie à l’expérimentation des diverses techniques d’induction d’états hypnotiques dans un but thérapeutique, et ce, tant sur lui-même que sur ses patients. Très vite, il se rendra compte que l’état hypnotique permet de faire de nouveaux apprentissages, facilitant ainsi la résolution de différents problèmes, parfois très anciens.
Milton H. Erickson réalisera rapidement que les gens sont déjà en possession de ressources qui leur sont nécessaires pour changer. Il utilisera donc l’hypnose dans le but de permettre à ses patients de prendre, ou de reprendre, contact avec leurs ressources.
Il décède en 1980 en laissant derrière lui de fabuleux outils de changement.
Qu’est ce que l’hypnose ? Qu’est-ce que l’état hypnotique ?
Vous devez tout d’abord savoir que l’état hypnotique est un état de conscience modifié. C’est un état naturel que nous faisons tous, tous les jours et sans nous en rendre compte.
En voici quelques exemples :
Lorsque nous marchons en rue, nous ne réfléchissons pas à mettre un pied devant l’autre. C’est un petit peu comme si une partie de nous-mêmes, à un niveau inconscient, prenait en charge la marche. Une autre partie de nous-mêmes peut, en même temps et toujours à un niveau inconscient, être attentive à notre sécurité ou à notre chemin. Notre état de conscience se modifie donc et peut ainsi nous permettre, à un niveau conscient cette fois, de discuter tranquillement avec la personne qui nous accompagne.
L’état hypnotique est aussi très semblable à cet état ou à ces sensations que nous connaissons lorsque nous sommes dans la lune ou dans les nuages. Nous sommes un peu ailleurs, nous rêvassons… Peut-être vous rappelez-vous d’un souvenir d’école ? Un cours de math par exemple… Le cours vous ennuyait profondément, vous rêvassiez en regardant par la fenêtre. Le professeur était bien loin, vous n’entendiez même plus ce que vous disait votre voisin. C’est un peu ça l’état hypnotique.
Dans le cadre d’une séance d’hypnose, puisque celle-ci est un outil, il s’agit évidemment de recréer cet état de conscience modifié. La séance commencera donc le plus souvent par une première phase, dite d’induction, où il s’agit comme le nom l’indique, d’induire un état hypnotique. Des techniques verbales de relaxation, de visualisation, de confusion seront utilisées pour induire cet état. A ce stade, la personne qui entre en transe, à son rythme, ressent une profonde sensation de détente. Cette détente est très proche de celle que peuvent rencontrer les personnes qui pratiquent la relaxation, le yoga ou la méditation. C’est aussi le même genre de sensations que vous rencontrez lorsque vous commencez à vous endormir.
Au fur et à mesure que la séance d’hypnose se poursuit, vous allez bien sûr approfondir cet état. Vous allez doucement lâcher prise et faire abstraction de la réalité environnante tout en restant en relation avec le thérapeute. C’est maintenant que la deuxième phase trouve sa place : il s’agit ici de commencer à travailler les problèmes pour lesquels vous pouvez être amené à consulter.
Différentes stratégies thérapeutiques sont utilisées. L’utilisation de la métaphore est la plus courante. Il en existe d’autres comme la prescription de problème, le changement de patterns, le choix illusoire, les suggestions directes ou indirectes, le saupoudrage, la régression ou la progression en âge, l’orientation vers la solution, etc.
Lors de la troisième et dernière phase, après avoir donné ce qu’on appelle des suggestions post-hypnotiques, vous êtes invité à reprendre contact avec la réalité et à vous réveiller.
Une question que l’on entend souvent, et que vous vous posez peut-être, est celle qui consiste à savoir si on est conscient ou non dans cet état. Plusieurs situations peuvent se présenter et dépendent toujours du choix de la personne. Le patient peut faire le choix de rester conscient ou non dans l’état hypnotique, tout en faisant une transe profonde. Je suis personnellement convaincu qu’une séance d’hypnose doit se faire en transe profonde pour être thérapeutique. Il est donc parfois nécessaire, avant de travailler dans cet état, de permettre à la personne de faire l’apprentissage de la transe profonde. Cet apprentissage se fera en une ou plusieurs séances. La condition préalable à tout travail est bien sûr l’établissement d’une relation de confiance entre le patient et le thérapeute.
A quoi l’hypnose peut-elle bien servir ? Quels en sont ses buts ?
Vous l’avez compris, l’hypnose permet de travailler à un niveau plus inconscient. Elle met la personne en contact avec ses propres ressources afin de solutionner ses problèmes.
Milton Erickson, pour illustrer l’inconscient, aimait donner l’image d’un grand magasin où se trouvent toutes les solutions dont on a besoin pour vivre. On peut donc se servir et utiliser tout ce que nous avons à notre disposition.
Tout au long de notre vie, nous faisons donc des apprentissages. Malheureusement il peut arriver que nous restions bloqués à un de ces apprentissages, pour une raison ou l’autre. Le propre de ces ressources trouvées dans ce grand magasin est d’aller débloquer ce qui coince pour nous permettre de reprendre notre cheminement.
Ses domaines d’application
Les champs d’application sont vastes… Ils concernent autant le domaine médical que le domaine de la santé mentale. En voici quelques exemples :
Dans le cadre d’une consultation psychologique :
Dans un contexte de psychothérapie, l’hypnose peut être utilisée pour des problèmes affectifs et relationnels, des problèmes sexuels, des problèmes de dépression, des deuils et séparations, des phobies, des troubles obsessionnels, des problèmes de stress, de burn-out, des difficultés scolaires, un manque de confiance en soi, d’abus d’alcool, des troubles du comportement alimentaire, etc…
Dans le cadre de la médecine :
L’hypnose peut être utilisée pour cesser de fumer, en dentisterie pour les anesthésies, pour la préparation et l’accompagnement à l’accouchement, pour les problèmes d’allergies. En dermatologie pour des problèmes de verrues, d’eczéma, de psoriasis… Elle peut être utilisée pour traiter l’asthme, l’insomnie. On l’utilise aussi beaucoup dans le traitement des grands brûlés pour nettoyer les plaies plus en profondeur et permettre à la peau de se régénérer « un peu plus vite ». Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive.
Même si les applications de l’hypnose sont nombreuses, il ne faut pas oublier que cet outil de changement a ses limites, qu’il ne fait pas de miracle, et surtout qu’il s’inscrit d’abord dans le cadre d’une relation soignant-soigné.
Une explication, à la fois brève et complète… Un texte écrit par l’équipe de Ludwig Cornil, formateur en EMDR (Belgique). Septembre 2004
Qu’est ce que l’EMDR ?
L’EMDR, méthode thérapeutique développée par Francine Shapiro, est principalement utilisée dans le traitement des traumatismes psychologiques. Francine Shapiro, docteur en psychologie au MRI de Palo Alto et thérapeute comportementale, découvre l’EMDR fin des années 80, de manière tout à fait fortuite. En se promenant dans un parc, avec à l’esprit un certain nombre de problèmes, elle se rendit compte tout en marchant qu’elle bougeait les yeux de part et d’autre et que les problèmes s’estompaient. Elle décida de reproduire l’expérience avec un groupe de volontaires d’abord et sur des vétérans du Vietnam ensuite, leurs nombreuses séquelles psychologiques ayant provoqué un regain d’intérêt pour la pathologie traumatique et de nombreuses polémiques. Comme les résultats semblaient confirmer son expérience personnelle, elle poursuivit ses recherches et en fit le sujet de sa thèse de doctorat. L’EMDR est une méthode devenue en moins de 10 ans un des modes de traitement du trauma les plus efficaces. Francine Shapiro reçut le prix Sigmund Freud en juillet 2002, prix décerné par le congrès mondial de psychothérapie et de la ville de Vienne.
Efficacité
L’EMDR a, depuis sa découverte, prouvé son efficacité dans de nombreuses études contrôlées et pour différents groupes de patients traumatisés. Dans le domaine des troubles de stress post traumatique, l’EMDR est une des méthodes psychothérapeutiques les mieux étudiées. Plus de 15 études concernant les traitements EMDR auprès de patients présentant ce type de trouble ont été réalisées les quinze dernières années. Selon ces études, l’EMDR peut être considérée comme une technique empiriquement validée dans le traitement du stress post-traumatique. Dans une méta-analyse de Van Etten &Taylor (1998), 61 recherches thérapeutiques contrôlées sont rassemblées et comparées systématiquement. L’EMDR est reconnu comme traitement efficace pour l’état de stress post-traumatique par l’American Psychologist Association (1998), l’International Society for Traumatic Stress Studies (2000) et le Department of Health en Angleterre (2001).
Indications
L’EMDR s’adresse à toute personne présentant des symptômes post-traumatiques tels que décrits dans le DSM IV : toute personne ayant été victime d’un traumatisme au cours duquel sa vie, ou celle de quelqu’un d’autre, a été mise en danger (une catastrophe naturelle, un accident de la route, un hold-up, un abus sexuel, un viol…).
Nous pouvons distinguer 2 types de traumas :
- Traumas uniques et récents comme les accidents de voiture, catastrophes naturelles, agressions, viols,… (résolution rapide).
- Traumas répétitifs et datant de l’enfance : maltraitance, abus,…
L’EMDR s’adresse principalement aux victimes d’ESPT (Etat de Stress Post-Traumatique) mais peut être également utilisé dans les troubles de l’adaptation comme les deuils, divorces, difficultés au travail… D’une manière plus générale, cette méthode s’applique à tous les cas où notre système de croyances a été remis en question, où notre relation au monde et aux autres a été bouleversée. La découverte brutale de sa propre fragilité et de l’insécurité du monde est la conséquence du traumatisme. Ce qui produit une blessure psychologique qui se manifeste par une baisse de l’estime de soi, un sentiment de responsabilité par rapport à l’événement traumatique, l’impression de manquer de contrôle et de sécurité. Cette perturbation génère divers symptômes comme des intrusions en rapport avec l’événement traumatique, des cauchemars, de l’irritabilité, des symptômes dépressifs, de l’évitement de certaines situations en rapport avec le trauma.
Hypothèses
Bien que l’efficacité de l’EMDR pour les états de stress post-traumatique ne soit à présent plus contestée, la connaissance que nous avons actuellement du fonctionnement cérébral ne permet pas d’expliquer avec certitude les effets de la méthode EMDR, pas plus que ceux d’une autre thérapie. Voici quelques hypothèses :
Le modèle de traitement de l’information accéléré.
Ce modèle proposé par Francine Shapiro suggère que l’information spécifique au traumatisme serait stockée de manière fragmentée (des images, des sons, des odeurs,…) au niveau cérébral, ce qui empêcherait son intégration dans la mémoire de manière adaptée. Francine Shapiro observe que dans le fonctionnement normal, le cerveau est tout à fait capable de traiter des informations chargées émotionnellement, et elle postule l’existence d’un système de traitement d’information spécifique traitant les souvenirs traumatiques (2/3 des personnes qui ont vécu un traumatisme unique moyennement intense peuvent digérer ce souvenir de manière spontanée sans aide thérapeutique). Ce système de Traitement d’Information Accéléré (TIA) ne fonctionnerait pas chez certaines personnes et, dans ce cas, serait activé par le déclenchement de matériel traumatique et la stimulation rythmique bilatérale de l’EMDR. Une fois activé, ce système traiterait de manière accélérée le matériel traumatique. Ainsi, les affects négatifs sont désensibilisés et des informations adaptatives surgissent spontanément. C’est donc le patient ou quelque chose en lui qui, par la stimulation, déclenche ce processus de traitement avec l’aide du thérapeute.
REM (Rapid Eye Movement)
Stickgold (1998) réétudie l’hypothèse de la similitude de l’efficacité de l’EMDR avec le sommeil REM. Grâce à la stimulation, on obtiendrait un effet de décodage des souvenirs semblable à celui qui se déroule durant le sommeil paradoxal.
Réflexes d’orientation et réaction de détente.
Armstrong et Vaughan (1998) remarquent que la stimulation bilatérale dans le traitement de l’EMDR empêche une réaction biologique d’un souvenir traumatique : la stimulation active une réaction d’orientation, qui contrecarre un niveau d’activation élevé. Ceci a pour effet de produire un effacement accéléré du matériel traumatique. Il y a donc une opposition entre deux systèmes, l’un physiologiquement ancré (réaction d’orientation) l’autre neurophysiologiquement (souvenir traumatique). D’autres recherches doivent encore être menées à ce sujet.
Double attention.
L’alternance de l’attention entre « la réalité intérieure du passé » et « la réalité extérieure du présent et de la relation thérapeutique » pourrait être un principe potentiellement effectif lors de l’EMDR. Déséquilibre dans l’activation des hémisphères (Nicosia 1994). Il est possible que le blocage apparaisse sous forme de déphasage entre les hémisphères cérébraux et par la stimulation bilatérale, il y aurait une amélioration de la communication des hémisphères et le traitement du matériel bloqué.
La méthode
Celle-ci est bien codifiée et comprend plusieurs étapes. Après avoir une bonne alliance thérapeutique avec le client, le thérapeute va s’assurer que le client possède les ressources nécessaires pour aborder le travail de désensibilisation du trauma. Il cible ensuite l’événement traumatique en utilisant un protocole rigoureux qui garantit la bonne conduite du traitement. Le thérapeute incite le client à réaliser des séries de mouvements oculaires en même temps qu’il pense au souvenir traumatique. Ceci amène une désensibilisation du traumatisme et donc une diminution significative des symptômes désagréables jusqu’à ce que l’événement traumatique n’amène plus ou peu de perturbations. Vient ensuite la phase de consolidation du travail thérapeutique en stimulant la confiance du client dans sa capacité de « faire face » et lui permettre ainsi d’intégrer l’événement traumatique dans son passé d’une manière acceptable.
L'avantage de la méthode
Il réside dans son efficacité et sa rapidité.En effet, un trauma unique peut être résolu en trois séances. Dans les cas de trauma complexe qui demandent une préparation plus importante et un travail plus long, l’EMDR s’intègre comme outil dans une approche psychothérapeutique plus large en alternance avec d’autres techniques.Les résultats restent constants et durables dans le temps. En effet, les études montrent que 84 à 90% des personnes ayant subi une situation traumatisante (viol, accident, perte d’un être cher, guerre) ne présentent plus de symptômes après le traitement par l’EMDR.
La Somatic Experiencing
La Somatic Experiencing est une forme de psychothérapie qui vise à traiter les traumatismes et les troubles du stress post-traumatique (TSPT) en travaillant avec les sensations corporelles.
Elle a été développée par le Dr Peter A. Levine, un expert en traumatologie et neurosciences.
La Somatic Experiencing part du principe que les traumatismes sont stockés dans le corps et que les sensations physiques peuvent être utilisées pour guérir les blessures émotionnelles. Elle met l’accent sur la prise de conscience des sensations corporelles subtiles. Les patients apprennent à écouter leur corps, à identifier les sensations physiques liées aux traumas passés et à les explorer en toute sécurité. Le thérapeute travaille avec le patient pour l’aider à prendre conscience de ses sensations corporelles, à les ressentir et à les exprimer.
Cette thérapie se concentre sur la régulation du système nerveux autonome, qui est responsable de la réponse au stress. Elle vise à restaurer l’équilibre entre les réponses de « lutte », de « fuite » et de « figement » associées aux traumatismes.
Un aspect clé de la Somatic Experiencing est l’utilisation des tremblements et des mouvements involontaires du corps pour libérer les tensions et les blocages émotionnels. Ces tremblements naturels aident le système nerveux à se réguler et à intégrer les expériences traumatiques non résolues.
Le processus de traitement se déroule en trois phases.
Tout d’abord, le thérapeute aide le patient à se sentir en sécurité et à se connecter à ses sensations corporelles.
Ensuite, le thérapeute travaille avec le patient pour explorer les sensations corporelles associées aux expériences traumatiques passées.
Enfin, le thérapeute guide le patient pour aider à libérer les sensations physiques qui sont restées bloquées dans le corps.
Cette thérapie met également l’accent sur le renforcement des ressources internes du patient. Cela peut inclure l’exploration des ressources personnelles, sociales et physiques qui peuvent soutenir la guérison et la résilience face aux traumatismes.
La Somatic Experiencing peut être utile pour traiter une variété de problèmes liés au traumatisme et au stress, notamment le TSPT, l’anxiété, la dépression, les troubles de l’attachement, les troubles somatoformes et les troubles alimentaires. Le traitement des traumatismes ne se limitent pas aux événements majeurs comme les accidents graves ou les abus sexuels. Elle prend également en compte les traumatismes « de petite envergure » qui peuvent s’accumuler au fil du temps et avoir un impact sur le bien-être global d’une personne.
Qu'est-ce que la mindfulness therapy ?
En psychologie clinique, plusieurs approches thérapeutiques d’inspiration cognitive ou comportementale intégrant la pratique de la méditation ont été développées et évaluées au cours de ces dernières années.
La Mindfulness, en français « pleine conscience » (Jon Kabat-Zinn), représente le dénominateur commun qui est à la base des différents courants de pratique de méditation bouddhiste. Par pleine conscience, on entend le fait de porter son attention d’une manière particulière, délibérément, au moment présent et sans jugement de valeur, ou encore le fait de centrer toute son attention sur l’expérience présente, moment après moment.
Plusieurs études ont testé empiriquement l’efficacité de la pratique de la pleine conscience ; elles suggèrent que ces interventions peuvent améliorer divers problèmes tels que les douleurs chroniques, les réactions au stress, l’anxiété, les rechutes dépressives, les troubles alimentaires ainsi que des problèmes psychosomatiques tels que le psoriasis et la fibromyalgie.
Pour en savoir plus, voici un article à lire :
Les approches utilisant des exercices de méditation de type « mindfulness » ont-elles un rôle à jouer ?